Le Chef Marchon

 
Ancien stratège de la publicité, Alexandre Marchon décide de tout plaquer en 2012, pour enfin vivre sa passion, la cuisine. Pourtant, il n’avait pas attendu ses 24 printemps pour savoir que sa place était aux fourneaux : depuis qu’il est en âge de tenir une casserole, il régale ceux qui l’entourent. Alexandre était donc fait pour ce métier, mais pas forcément pour le chemin tout tracé auquel on aurait pu le destiner.
Autodidacte, passionné, inventif, Alexandre n’a pas profité d’une transmission familiale, n’a pas obtenu de CAP ou fait ses classes en tant que commis : Alexandre n’a pas de formation, si ce n’est la sienne. Exempté de tout formatage, cet OVNI offre souvent une expérience déroutante. Cuisinier de son époque qui a aiguisé ses couteaux en tant que chef à domicile, le Parisien se positionne à contre-courant des chefs estampillés Instagram, qui vous régalent les yeux plutôt que le palais.



Après ces années de Chef à domicile, Alexandre se lance dans une nouvelle aventure, dans un contexte délicat pour l’art de vivre à la française et animé par quelque chose de plus grand que la raison, Alexandre ouvre “Marchon”.
Poussez la porte de son restaurant, c’est tomber dans une ambiance funky, moderne et cosy. Une cuisine ouverte, ses 50 couverts, sa terrasse, ses déjeuners en trois ou cinq temps, ses dîners “carte blanche”, sa carte qui est montée en gamme et se métamorphose chaque semaine… c’est ça “Marchon”.
Et dans l’assiette, il réussit le pari d’une cuisine essentiellement légumière mais pour autant gourmande à souhait, dans laquelle le vert est au centre de l’assiette et où la viande et le poisson acceptent de jouer les seconds rôles. Pour des plats à nuls autres pareils : ici, une bisque de langoustine caressant une endive braisée ; là, un oignon transcendé par une farce au cime di rapa et à la ’nduja.



L’écologie au cœur de se création, Alexandre n’oublie pas ses convictions. Il revendique une cuisine de produits, avec uniquement des composants d’exception. Capable de faire aimer le céleri-rave, le topinambour ou le salsifis à des purs carnistes, la cuisine du Chef traduit aussi un véritable engagement écologique, certifié par les trois macarons Écotable de son établissement.